Partir en vacances et laisser de côté la routine pour sortir des sentiers battus. Dormir ailleurs que dans un hôtel où toutes les chambres se ressemblent. Quand Farniente, Bronzage, Pétanque et Apéro en camping ne vous suffisent plus, il existe des dizaines de façons de passer des nuits inoubliables, où le dépaysement sera garanti en France ou dans le monde :
-
-
- La cabane dans les arbres ou sur pilotis : Un succès qui plaît aux petits comme aux adultes qui se souviennent du bon vieux temps où ils construisaient leur propre cabane. Elle est une parenthèse de calme au rythme de la nature.
- La Bulle à ciel ouvert : Vous avez tous les avantages de dormir à la belle étoile en étant bien au chaud à l’abri des intempéries dans un cocon-bulle transparent.
- Les yourtes, tipis ou igloos ont également fait leur apparition.
- Encore plus original, on peut dormir dans des tonneaux, dans des avions en forêt, en montagne ou dans des hôtels sous l’eau, des grottes troglodytes.
Et, pour les plus courageux qui veulent allier dépaysement et aventure, vous avez les refuges de haute montagne. Ils accueillent les randonneurs et les alpinistes été comme hiver.Qu’ils agissent de simples abris, bivouacs ou refuges modernes l’ambiance y est toujours conviviale et les prix à la nuitée très abordables (moins de 100 euros). Je vais vous présenter quelques refuges qui ont été crée par des architectes, de véritables chefs d’œuvres futuristes en Europe et en France qui ont retenus mon attention mais vous pouvez toujours aller faire un tour sur Annuaire Kelest car vous trouverez peut-être un autre refuge qui vous convient.
- En Italie : «le bivouac de Gervasutti» à 2833 m d’altitude face aux Grandes Jorasses dans les Alpes. Il s’agit d’une carlingue d’avion conçu par des architectes de LEAP Factory en 2011. Alimenté par des panneaux photovoltaïques, le refuge n’est pas gardé et est toujours ouvert pour une capacité d’environ une dizaine de places. Mais il est plutôt réservé à des alpinistes chevronnés.
- En Suisse : «La Cabane Bertol» : depuis 1898 il est accroché à un piton rocheux à 3311 m d’altitude dans le Valais. Il faudra 4 heures de marche pour l’atteindre. Les novices devront s’abstenir d’y grimper.
- En forme de vaisseau spatial, «Le refuge du Goûter», est le plus connu des refuges car il est la dernière étape avant l’ascension vers le Mont-Blanc à 3835 m d’altitude. Réhabilité en 2015, celui-ci est autosuffisant, avec ses capteurs solaires thermiques, ses panneaux photovoltaïques, ses toilettes humides à aspiration et possèdent même un système de recyclage des eaux. Il peut loger jusqu’à 120 personnes, toutes venues pour grimper au sommet du Mont-Blanc.
- En France : «Le refuge des Grands Mulets» situé à 3057 m d’altitude et surplombant le glacier et la vallée de Chamonix. Avec ses 68 places il est accessible par un itinéraire d’alpinisme. Ses toilettes accrochés au-dessus du vide en font une attraction principale. Au printemps, il est assez fréquenté par les skieurs qui montent au Mont-Blanc en ski.
- «Le refuge du Dormeur», aussi appelé l’Arche de Pierre situé dans les Hautes Pyrénées, dans le Balaïtous, vous découvrirez un petit refuge au pied d’une falaise. Construit en 1926, par l’enfant des Pyrénées Georges Ledormeur, il ne craint ni le vent, ni le temps qui passe. Avec ses 12 couchages et son confort très spartiate, il est accessible après une randonnée d’environ 2h30 au fond du Val D’azun. Seuls quelques panneaux solaires sont venus moderniser ce refuge.
Que l’on soit en cabane, en bulle ou en refuge de haute montagne, l’essentiel est d’être de se sentir à l’aise pour des vacances réussies.
